E que sapelorio, Madjo.




Il y a des voix qu’on oublie pas, des chants de sirène, des vieux sotilèges de sorcière. La sorcière de ce soir, derrière ses boucles brunes, sème le tempo. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voici Madjo.
Madjo, c’est une jolie nymphe, le genre de créature qu’on rêverait d’avoir le soir, pret du lit, nous susurant ses mélodies dans le creux de l’oreille... Je m’égarre.

Madjo, c’est avant tout une des valeures montantes de la chanson française. Violoniste de formation, guitariste à l’occasion, entre balades folk en anglais et comptines à la française, elle s’invente un univers à part, un bon vieux gros songe musicale devenu réalité au fil de ses prestations dans les bars parisiens. Et lorsqu’elle se risque à l’art de la reprise, du «cover» comme dirait l’autre, Madjo ne fait pas les choses au hasard, c’est avec «When did you sleep last night» de Nirvana (Mais si, souviens toi, la pub Mars!) qu’elle nous envoute, une fois de plus.

Bref, Une voix chaude, une plume nostalgique, des sonorités folk nonchalantes, Madjo, c’est madgique.


Alors enlève tes pantoufles, mets toi bien pénard dans l’plumard et écoute moi ces deux merveilles, pour commencer...

C.T




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